mardi 8 février 2011

5 Stéréotypes sur les gays, les gens sont-ils aussi niais ?



De nos jours, les gens cherchent trop souvent à mettre les gens dans des boîtes en fonction de leurs observations et aussi surtout en faisant bêtement confiance à ce qu'ils voient à la télé. J'ai entendu un jour dans le métro une conversation du genre :

" Putain, le mec il est trop gay avec son pantalon moule-boules et sa crète bizarre. Fuck les gays !" 
"C'est vrai, tu as raison ... c'est trop visible le sale pédé."

Quand je me suis penché pour voir le "sale pédé", c'était juste une jeune qui était un peu fashion (c'était du temps où les gens dansaient la tecktonic partout) et mon gaydar ne m'a pas plus titillé que ça. Et dieu sait qu'il est sensible ... Alors pour couper le coup à toute "pédé-isation forcée", voici une petite liste des stéréotypes qui font que des gens landa passent pour certains cons pour des homos.

1. Le plus évident : les gays ne sont pas tous des clones d'Albin de La Cage aux Folles avec des tailles, poids, couleurs de peau, etc. différentes.

2. Nous ne sommes pas tous riches. Nous sommes comme tout le monde, nous avons des classes sociales qui vont de la classe ouvrière, moyenne, bourgeoise, etc. Et si nous voulons du beau, nous travaillerons pour l'avoir.

3. Un gay homme ou femme ne voudra pas coucher avec toutes les personnes du même sexe ... nous avons aussi des préférences et des fois, les critères sont très strictes ! Un homo peut avoir des amis hétéros, zoo voire scato !

4. Etre gay n'est pas une maladie ni une passade. On n'en guérit pas, on apprend à vivre avec. On n'en meurt que parce que la société actuelle nous persécute.

5. Ne veut pas dire non plus qu'on est des lapins crétins qui s'entre-tirent et qui ne pensent qu'à une grosse bite bien longue et épaisse ou à une belle chatte pour le goûter.

Au final, il faut juste comprendre que les homos sont des gens normaux qui ont une sexualité différente. Apprendre à accepter que les gens soient différents est quelque chose de très compliqué et pourtant, message à tous : je baise autrement et pourtant à vivre autour de moi tu ne te douterais même pas que je suis gay. L'abolition de Don't ask, don't tell ne devrait pas s'arrêter qu'aux militaires.



Damian Cham