lundi 4 avril 2011

vendredi 1 avril 2011

Is he a Closet Brother ? with JanC



Aujourd'hui, un très cher ami a accepté de répondre à mes questions sur la série que j'ai commencée il y a déjà quelques semaines : "Is he a closet Brother ?" . Grande source d'inspiration pour moi, il est aussi pourvoyeur de très très bons conseils et c'est avec plaisir que je vous retransmets ces réponses à mon questionnaire.

J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à lire ses réponses. Enjoy !

Damian Cham : Qu'est-ce que faire son 'coming-out' veut dire pour toi ?
JanC : Se rendre compte de ce qu'on est, d'abord, puis l'accepter, et c'est pour moi la partie la plus difficile. Ensuite ne plus s'en cacher ou même aller l'annoncer à ceux qui comptent puis à tout le monde, s'il le faut. Je ne pense pas que ce soit une obligation pour chaque gay mais c'est certainement un acte de libération car on craint toujours des réactions décevantes de la part de ceux qu'on aime.

Damian Cham : Est-ce que tu as fait ton 'coming-out' ?
JanC : Oui.

Damian Cham : Penses-tu que ton comportement aide à la reconnaissance de nos droits ?
JanC : J'essaie de me comporter en accord avec mes principes éthiques, être bon, en toute circonstance ; être gay ou hétéro n'a que peu d'impact sur la définition de ces principes. J'aimerais que la société le voie de la même façon : qu'elle ne fasse plus de différence en droit entre gay et hétéro, entre hommes et femmes, entre blancs et noirs etc. qui sont des qualités innées sur lesquelles un individu ne doit pas être jugé.

Damian Cham :
Si tu pouvais changer quelque chose chez les gens à propos de l'homosexualité, que ferais-tu ?
JanC : J'aimerais que tout le monde lui accorde le droit à l'indifférence, autrement dit les mêmes droits ! J'ai bon espoir que les choses changent après l'élection présidentielle de 2012 - la France est bien en retard, ou plutôt sur la voie de la régression, sur ce plan, avec le gouvernement actuel. Les minorités sont vues comme une menace, on se réfugie dans un passé idéalisé qu'on prend pour modèle et ce faisant on nie les progrès sociaux accomplis depuis, que ce soit la libération de la femme, la lutte contre le racisme, les droits des homos mais aussi les acquis sociaux. Il faut inverser cette tendance et faire comprendre à ceux qui ont peur qu'une société ouverte et humaniste est plus forte. Cela ne se fera pas tout seul ; il faut des hommes et femmes politiques qui soient des visionnaires et qui suscitent l'adhésion à un projet humaniste, positif.

J'ai beaucoup aimé ses réponses. Vous pouvez voir son travail artistique sur plusieurs liens : 
* Son site officiel 
* Son blog photos
* Le site de Sugar Stories


Damian Cham